Les drones, une menace pour les aéroports et les avions ?

Oui, survoler les aéroports avec des drones est strictement interdit en Belgique, comme dans le reste du monde, mais la menace est réelle, malgré  le fait que des vols illégaux sont régulièrement signalés, perturbant le trafic aérien à l'aéroport et mettant en péril la sécurité des passagers et avions. Il y a d'autres avions aussi, mais il y a une solution !

Il n'est pas rare d'entendre au journal télévisé, dans la presse et sur les réseaux sociaux qu'un drone est passé près d'un avion ou un aéroport. L'information n'est pas toujours confirmée ou vérifiable et s'avère souvent être une fake news, faisant sensation !

Des risques réels

Cependant, des risques existent, comme l'indique un rapport de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), qui recense 1 400 accidents ou incidents de drones en Europe en 2016. Parfois accidentel, mais malveillant ou terroriste.
 Ce dernier était un vol illégal de drone au-dessus de l'aéroport Gatwick de Londres en décembre 2018, laissant des centaines d'avions et des milliers de passagers bloqués pendant des jours.
 Face à toutes ces menaces, les autorités aéroportuaires accélèrent les tests de leurs systèmes de sécurité pour assurer des défenses efficaces contre les drones.
 Cependant, contrairement à d'autres zones sensibles ou réglementées, les moyens utilisés pour contrer les drones dans les aéroports peuvent être plus sophistiqués afin de ne pas interférer avec les systèmes de navigation des aéronefs.
 De nombreuses entreprises proposent différentes méthodes de capture ou de neutralisation des drones. Chevalier : Chasse aux drones !
 Les constructeurs participent également à la sécurité des aérodromes en équipant les avions de zones d'exclusion aérienne, des systèmes qui empêchent les drones de décoller s'ils se trouvent à proximité d'aéroports ou d'autres zones réglementées.

Les risques de collision

L'une des principales menaces est que les drones entrent en collision avec d'autres aéronefs pilotés. Les dégâts de ces appareils et avions sont bien plus importants que pour les oiseaux, en raison de la densité et des batteries des multicoptères.
 Des chercheurs de l'Université de Dayton Lab ont effectué un crash test en laboratoire  pour voir combien de dégâts  un drone à quatre hélices peut causer lorsqu'il heurte l'aile d'un avion de ligne volant à 400 km/h.

La réglementation aérienne

Le drone, aéronef télécommandé sans personne à bord, évolue dans l`espace aérien, comme les avions, hélicoptères, planeurs ou ULM, pour cela il doit respecter la réglementation aérienne.
 En France, elle est gérée par la DGAC Direction Générale de l`Aviation Civile, qui impose au pilote de respecter de nombreuses règles et lui interdit de s`approcher et survoler un aéroport.
 En Europe, l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne AESA, à la demande de la Commission européenne, travail sur l`élaboration d`une règlementation commune aux différents pays de la communauté Européenne, des systèmes aériens sans pilotes RPAS Remotely Piloted Aircraft System (système d`avion piloté à distance) ou UAV Unmanned Aerial Vehicle plus communément appelé drone.

Survoler l'aéroport avec un drone

Certaines exceptions ne peuvent être autorisées aux pilotes de drones professionnels qu'avec l'accord de la direction locale et de la préfecture sous certaines conditions pour permettre l'utilisation de drones pour voler, photographier ou prendre des photos d'aéroports ou de zones proches en France. . Alternativement, il est situé sur l'aérodrome et dans le protocole de la tour de contrôle donnant aux pilotes à distance la permission de décoller.
 Le non-respect des règles pourrait entraîner de lourdes amendes, la confiscation de drones, des amandes lourdes ou même des peines d'emprisonnement, et les amendes pourraient être plus élevées si d'autres faits persistent, tels que la mise en danger de la vie de quelqu'un d'autre.

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